Le ronchonneur Michel Menga M’Essone appuie la démarche d’Alexandre Barro Chambrier
Michel Menga M’Essone ancien ministre d’Omar Bongo, le député grognard de la Noya (chef-lieu Cocobeach, Estuaire, nord-ouest du Gabon) a rajouté le weekend dernier à Awendjé, une couche à la guerre des clans au sein du PDG, bien que dissous, le courant Héritage et Modernité continue à faire parler de lui en exigeant aux affidés d’Ali Bongo le bien-fondé de la démocratie interne en maintenant la vision de son colistier, l’honorable Alexandre Barro Chambrier.
L’honorable député du PDG, Michel Menga M’Essone bat en brèche de manière virulente les conclusions du comité technique établi par le Parti démocratique gabonais (PDG) afin d’apaiser les tensions dissidentes des camarades du parti. Lancées par la prise de parole publique du lancement officiel des membres du courant frondeur Héritage et Modernité.
Répondant à l’appel des Akébés épigramme boutefeu exprimé par le conseiller politique d’Ali Bongo, Frédéric Ntera Etoua à l’encontre personnellement de l’autre grognard et ronchonneur le député Barro Chambrier. Michel Menga a tenu à préciser au cours de cette sortie publique leur appartenance au bateau chavirant PDG. En déclarant que « nous sommes PDGistes et nous voulons rester PDGistes. »
Nous savons aujourd’hui que le paysage politique offre des opportunités à tous les Gabonais et toutes les Gabonaises parce que nous sommes en démocratie. Personne ne nous retient au PDG, mais personne ne nous empêche non plus d’aller ailleurs si nous le désirons ».
Selon Michel Menga et ses colistiers ronchonneurs, êtres membres du PDG n’est pas du tout, une condition astreinte au béni oui-oui. En admettant dogmatiquement des enfumages politiques des membres du parti. Niant la réalité des dysfonctionnements qui sautent à l’œil nu. « Nous avons, tous dans ce pays, refusé l’unanimisme, la pensée unique. Il faut que cette démocratie soit de mise à l’intérieur du Parti démocratique gabonais », a-t-il martelé.
Fustigeant la pensée unique prescrite par les proches d’Ali Bongo au sein du PDG, l’ancien ministre de l’Éducation nationale requiert à son tour, sa liberté de paroles, d’expression et de pensée. « Comme tout Gabonais, nous avons le droit de penser, de réfléchir et de faire partager à nos compatriotes les fruits de notre pensée », a-t-il réaffirmé, se félicitant d’avoir opté pour la clarté et l’affirmation de leurs aspirations politiques en s’exprimant librement durant lors sortie publique. Tout en assumant leurs propos et leur nouvelle vision.
Justifiant leur sortie de réserve et de silence, le député de la Noya explique qu’« il y a plus de cinq ans que nous nous sommes tus pour observer, pour écouter, pour regarder, pour voir clair. Si je prends la parole aujourd’hui pour rompre le silence, au nom de tous les collègues ici et ceux qui n’ont pas pu venir, c’est parce que l’actualité le commande et nous oblige à vous dire ce que nous pensons ». En précisant bien, qu’il est parfaitement conscient que ça irritera leur « distingué camarade » Ali Bongo qui n’autorise jamais la controverse et la contradiction interne.
De surcroît, lorsque la critique est formulée par un cadre du PDG et, qui plus est, « d’un élu qu’il a investi dans le cadre du parti ». Comme un contre-pied et une défiance exacerbée à Ali Bongo Ondimba, cette énième déclaration à charge, faisant suite logique à celle assumée, le 27 juin dernier, conduira au chef de parti de formaliser, comme l‘exige et le recommande son conseiller politique, les exclusions des frondeurs parlementaires et hauts cadres de l’administration, membres actifs.
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