Front social

Le SNEC dénonce l’incarcération de Jean Rémy Yama et appelle à la mobilisation de tous

Le SNEC dénonce l’incarcération de Jean Rémy Yama et appelle à la mobilisation de tous
Le SNEC dénonce l’incarcération de Jean Rémy Yama et appelle à la mobilisation de tous © 2022 D.R./Info241

L’incarcération surprise du leader syndical Jean Rémy Yama continue de faire réagir. Cette fois, c’est au tour Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon (SNEC) dont il est le président, de monter au créneau cours d’un point de presse ce vendredi à Libreville. Le SNEC a dit dénoncé la « violation flagrante » de plusieurs dispositions légales dans cette affaire tout comme il s’étonne de l’implication du B2 dans la relance d’une affaire qui avait déjà fait l’objet d’un classement sans suite.

Moov Africa

Lire aussi >>> Jean Remy Yama jeté en prison pour une affaire ayant fait l’objet d’un classement sans suite

L’interpellation et l’incarcération de Jean Remy Yama, bête noire syndicale des autorités gabonaises, ont du mal à passer auprès de ses pairs du SNEC. Au cours d’un point de presse ce vendredi, le syndicat des enseignants-chercheurs est revenu longuement sur les détails de cette affaire de droit commun qui a été ressuscitée par la justice gabonaise ces dernières heures pour « abus de confiance ».

Pour planter le décor de cette affaire, le SNEC a rappelé que la SCI Serpentin regroupe 316 sociétaires tous appartenant à ce syndicat qui a son actif 60 résidences habitées et 13 en travaux. En 2018, deux (Thierry Blanchard Ekogho et Ibrahim Touré Abdouramane) des quatre plaignants avaient été déboutés de leurs plaintes contre le président du SNEC alors que les plaintes de Jean Remy Yama à leur encontre « sont curieusement restées sans suite ».

Cette fois, deux nouveaux plaignants (Thomas Makani et Samson Daudet Medza Mve) se sont joints aux deux premiers anciens déboutés. Ces deux nouveaux plaignants « n’ont jamais notifié à la gérance de SCI-Serpentin leur désir de démissionner du projet », rappelle le SNEC qui relève la violation flagrante de l’article 1 de la Constitution gabonaise et ses alinéas 3 et 23 concernant la liberté de Jean Remy Yama notamment ses « garanties suffisantes de représentation ».

« Face à cet acharnement contre le président Jean Remy Yama et à la violation de ses droits fondamentaux, le Syndicat national des enseignants et chercheurs appelle à la mobilisation de tous en vue sa libération », a clamé le SNEC. Avant d’en appeler à « la présidente de la Cour constitutionnelle, garante des droits fondamentaux de la personne humaines et des libertés publiques » et à « l’institution judiciaire au strict respect des procédures judiciaires ».

Voici les détails livrés par le SNEC sur les quatre plaignants :

- EKOGHO Thierry Blanchard est propriétaire de la parcelle n°418 sur laquelle est érigée une bâtisse d’une valeur de trente millions de francs CFA (30.000.000 frs) sur les quarante millions de francs (4.0.000.000 frs) déposés. Un chèque de dix millions de francs CFA (10.000.000 frs) lui a été proposé en guise de remboursement qu’il a refusé ;

- ABDOURAMANE Ibrahim Touré a déposé trois millions de francs CFA (3.000.000 frs) et est propriétaire de la parcelle n°E576 sur laquelle est déjà érigé un sous-bassement d’une valeur estimée à dix millions de francs CFA (10.000.000 frs) ;

- MAKANI Thomas est propriétaire de la parcelle n°E464 et a déposé trois millions de francs CFA (3.000.000 frs) ;

- MEDZA MVE Samson Daudet est propriétaire de la parcelle n°250 et a déposé un million de francs CFA (1.000.000 frs) correspondant au droit à la parcelle.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article