Manifestants tués à Libreville : le procureur accuse déjà des inconnus « cagoulés »
Le procureur de la République près du tribunal de Libreville, André Patrick Roponat, a livré ce vendredi soir quelques détails de l’enquête ouverte par la justice sur les violences survenues jeudi soir à Libreville. Sur les échauffourées survenues de la capitale gabonaise peu après 20h30 dans les quartiers PK6 à 11, le procureur de la République a clairement dédouané la police en désignant des inconnus cagoulés à bord d’un Toyota Prado. Ceux-ci auraient eux, ouvert le feu contre les manifestants.
« Les premiers éléments de l’enquête dont certains témoignages, révèlent qu’un véhicule de type Toyota Prado a été vu sur les lieux avec des personnes portant des cagoules et qui ont ouvert le feu », a révélé André Patrick Roponat. Promettant de faire la lumière sur ces drames, le procureur de la république a indiqué que « des autopsies allaient être pratiquées sur les corps des victimes ». Avant d’indiquer que le point des avancées de cette double enquête « sera fait en temps utile ».
La justice gabonais par la voie de son maître des poursuites, a dit être également aux trousses de toute personne ayant appelé à violer le couvre-feu ce soir-là. Un appel que n’ont pourtant pas lancé les initiateurs de ce mouvement de contestation des nouvelles restrictions gouvernementales qualifiées de « suicidaires ».