Présidentielle 2023 : Ecarté pour des motifs dits fallacieux, Jean Boniface Asselé va faire appel !
Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, centre) Jean Boniface Asselé est vent debout depuis l’annonce dimanche nuit du rejet de sa candidature pour la présidentielle d’août prochain. Au cours d’un point de presse qu’il a animé ce lundi à Libreville, l’oncle d’Ali Bongo par ailleurs président sortant, a dit saisir ses avocats pour faire appel de la décision du Centre gabonais des élections (CGE) dont les raisons lui ont été notifiées hier.
Jean Boniface Asselé entend bien battre son neveu Ali Bongo au scrutin présidentiel du 26 août. Affirmant avoir été parmi les 20 candidatures retenues jusqu’à la plénière de dimanche soir du CGE, le président du CLR affirme qu’une main noire aurait agit ensuite pour l’écarter de la course à la présidentielle. Avant de promettre d’aller jusqu’au bout en saisissant la Cour constitutionnelle pour être réhabilité.
Le candidat recalé lisant hier le courrier du CGE
« Hier encore (dimanche, ndlr), mon nom était sur la liste des 20. Mais une main légère, que je connais très bien, a décidé de retirer mon dossier », a affirmé l’oncle d’Ali Bongo bien décidé à être candidat pour « sauver » le Gabon. « Je vais saisir mes avocats et mes amis à Paris, on mettra de l’ordre. On attend la Cour constitutionnelle », a-t-il lancé devant la presse et quelque uns de ses militants auxquels il a demandé de garder le calme.
Selon le courrier du CGE qu’il a par ailleurs lu devant les journalistes, il ressort que 3 raisons ont concouru à son éviction des 20 candidats ayant des dossiers complets. Il s’agit de son appartenance à la majorité présidentielle pourtant plus à l’ordre du jour, la violation de l’article 19 de la charte de la majorité et enfin, la violation de l’article 22 de la loi 096 du 12 mars 1996 portant disposition commune à toutes les élections politiques, modifié en son article 2 alinéa 2.
Des raisons jugées fallacieuses par le candidat recalé. « Je ne suis pas de la majorité. Vous voyez, voilà votre pays. ça c’est de la dictature ! », a-t-il scandé présentant le courrier de rejet du CGE. En effet, avant de se porter candidat, le leader du CLR avait pris soin de quitter le 25 juin dernier la majorité présidentielle et notifié sa décision à son chef Ali Bongo. Il semble que son ancienne appartenance ne soit toujours pas acté selon le CGE qui s’appuie sur cette charte pour rejeter la candidature de ce général de police à la retraite.
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