Présidentielle 2023 : La cour constitutionnelle valide le rejet de la candidature de l’oncle d’Ali Bongo
Le clash électoral entre Ali Bongo et son oncle Jean Boniface Asselé n’aura pas lieu ce 26 août. Ainsi en a décidé la cour constitutionnelle gabonaise ce dimanche 6 août qui a rendu son verdict sur le recours introduit par le candidat recalé par le Centre gabonais des élections (CGE) de la course à la présidentielle. Le démissionnaire aurait dû attendre 4 mois après avoir quitté la majorité présidentielle pour pouvoir défier Ali Bongo, a insinué la cour, confirmant la décision du CGE.
Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, centre) n’aura pas le luxe de défier Ali Bongo. La cour constitutionnelle a rejeté dimanche le recours déposé par le candidat lésé par le CGE qui criait à une machination ourdie contre lui par des mains invisibles. Celui qui dénonçait le grand remplacement qui aurait cours au sommet de l’Etat gabonais, ne pourra donc pas défier son neveu, candidat à un 3e mandat à la tête du Gabon que dirige sa famille et son parti depuis 1968.
L’institution dirigée par Marie Madeleine Mborantsuo a écarté Jean Boniface Asselé de la course à la présidentielle
Dans sa décision, la cour constitutionnelle s’est alignée sur l’ancienne appartenance de Jean Boniface Asselé et de son parti à la majorité présidentielle qu’il n’a quitté que le 26 juin dernier. « La Cour constitutionnelle a retenu que le groupement de partis politiques est une formation politique assimilé à un parti politique et que par conséquent le respect de 4 mois en cas de démission s’applique aux personnes physiques et également aux partis politiques ou membres du regroupement », a-t-il expliqué dans une vidéo hier
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« C’est faux. Ce n’est écrit nulle part. Ce sont des bobards. Je le savais », a pesté le général d’armée à la retraite qui vient de se voir balayé définitivement de la course à la présidentielle. Une décision qui fait grandement les affaires d’Ali Bongo dont la famille et les soutiens auraient pu se déchirer durant ces joutes électorales à un tour. Même si la raison évoquée par la cour est très limite tirée par les cheveux. Une disqualification basée sur son ancienne appartenance à la majorité. Majorité présidentielle qu’on ne quitte visiblement pas sans incidence. Plusieurs textes contraignants y veillant !
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