Après les législatives

Qui pour diriger la future assemblée nationale gabonaise ?

Qui pour diriger la future assemblée nationale gabonaise ?
Les 3 potentiels candidats au perchoir © 2018 D.R./Info241

Avec la majorité de sièges obtenue dès le premier tour des législatives, le parti d’Ali Bongo est assuré de trôner au perchoir de la 13e législature à venir. Bien que le 2e tour n’est prévu que pour le 27 octobre, les noms du futur président de l’Assemblée nationale commencent à fuiter dans la presse. Parmi eux figurent en bonne place Pacôme Moubelet Boubeya mais aussi Blaise Louembé et Faustin Boukoubi.

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Comme la 12e législature sortante révoquée par la Cour constitutionnelle le 30 avril, la prochaine législature issue des législatives des 6 et 27 octobre promet d’être encore une fois mono-colore, aux mains seuls du Parti démocratique gabonais (PDG) qui ne perd définitivement aucune des élections organisées dans le pays depuis 1968.

A la tête du palais de l’Assemblée nationale future, plusieurs noms circulent. Selon nos confrères de La Lettre du continent dans sa livraison n°786 d’hier, le perchoir devrait revenir à un autre baron du PDG, choisi entre l’ancien ministre de l’Intérieur de la présidentielle d’août 2016, Pacôme Moubelet Boubeya, et un ressortissant de la province de l’Ogooué-Lolo, comme le veut la tradition géopolitique instaurée par le PDG depuis son avènement au pouvoir en 1968.

Parmi les Logovéens en lice, on retrouve l’ancien ministre des Sports Blaise Louembé et le retour en grâce de l’ancien secrétaire général du parti présidentiel Faustin Boukoubi. Des candidats au perchoir connus pour être des fidèles défenseurs d’Ali Bongo dont la réélection reste contestée par une partie de l’opposition et de la diaspora gabonaise toujours remonté contre le pouvoir de Libreville.

Avec la tenue du second tour des législatives la semaine prochaine, il faut dire que la course à la succession de Richard Auguste Onouviet est clairement ouverte. Un patron de l’hémicycle qui n’a dû sa promotion que du seul fait de la démission de Guy Nzouba Ndama le 31 mars 2016 en vue de la présidentielle d’août de la même année.

Affaire à suivre...

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