Jean François Ndongou réclame encore plus de politiciens à l’Assemblée nationale de transition
C’est la demande formulée ce vendredi par le nouveau président de l’Assemblée nationale gabonaise de transition, Jean François Ndongou, au cours d’une audience avec le président de la transition. L’ancien ministre de l’Intérieur a rencontré Brice Clotaire Oligui Nguema pour réclamer plus de politiciens dans les rangs de l’institution qu’il préside depuis le 11 septembre. Ce, alors qu’elle est pourtant déjà constituée de 50 représentants de partis politiques contre seulement 20 de la société civile.
Les travaux de l’Assemblée nationale de transition n’ont pas encore débuté que son président réclame plus d’acteurs politiques dans l’hémicycle en opposition aux représentants de la société civile. Jean François Ndongou est venu vendre cette idée au président de la transition qui l’a reçu en audience vendredi au palais présidentiel de Libreville.
La poignée de mains entre les deux hommes vendredi
« Il était question de souligner les questions de fonctionnement de l’Assemblée nationale notamment le nombre de députés et la proportion des politiques dans ce nombre », a-t-il indiqué à l’issue de cette audience. Avant de justifier sa position par le fait que « la manière sur laquelle nous sommes appelés à travailler est une matière technique c’est vrai mais beaucoup plus politique. Nous pensons qu’il serait de bon aloi qu’il une légère évolution du nombre des députés venant de partis politiques ».
Pour l’ancien ministre d’Ali Bongo (2009-2014), 50 politiciens soit 71,43% des parlementaires, est une proportion toujours pas suffisante pour mener à bien cette mission de restauration des institutions face à seulement 20 acteurs de la société civile (28,57%). Comme si les deux groupes étaient opposés ou que les députés issus de la société civile seraient bien moins compétents pour siéger à l’Assemblée nationale de transition. Les intéressés apprécieront.
Une demande sur la table du président de transition appelé à trancher sur cette question d’augmentation du nombre de députés parmi les acteurs politiques. Une initiative de l’éternel député de Mandji (Ngounié, sud du Gabon) depuis plus de 21 ans, si elle est validée par le CTRI passera éminemment par la révision de la Charte de la transition dont plusieurs articles seraient à améliorer. Réponse dans les prochains jours.
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