Oyem : Deux jeunes gabonaises arrêtées avec des kobolos et du chanvre cachés dans... leur slip !
Les gendarmes de Meyo-Kyè (près de Bitam, nord du Gabon) ne s’attendaient sûrement pas à cette découverte pour le moins… surprenante. Lors d’un contrôle de routine la semaine dernière, deux gabonaises d’une trentaine d’années ont été arrêtées pour une bien curieuse cargaison de stupéfiants. Elles utilisaient un subterfuge des plus insolites : dissimuler du Tramadol (kobolos) et du chanvre indien dans des serviettes hygiéniques portées comme cachettes intimes dans leur slip. Une méthode astucieuse, mais pas assez pour échapper à l’œil averti des forces de l’ordre.
Le périple des deux copines commence à Kyè-Ossi, au Cameroun, où elles s’approvisionnent auprès d’un fournisseur en 300 comprimés de Tramadol, achetés pour 150 000 FCFA. L’une des mises en cause Gaina-Vanelle Mengue m’Ondo, commerçante habituée des chantiers d’orpaillage, a visiblement voulu diversifier son « offre commerciale ». Une manière, semble-t-il, de répondre à la « demande du marché » florissante sur les sites miniers où les substances illicites circulent aussi rapidement que l’or.
Les passeuses de drogue et leur butin dissimulé dans leur serviettes hygiéniques
Selon L’Union, pour éviter les contrôles entre Kyè-Ossi et Bitam, nos deux aventurières de la contrebande ont opté pour une technique audacieuse : cacher leurs marchandises dans des serviettes hygiéniques, espérant que cette cachette ne serait pas fouillée. Malheureusement pour elles, la vigilance des gendarmes et leur expertise ont mis fin à cette tentative d’ingéniosité criminelle.
L’affaire prend une tournure encore plus déroutante lorsque, après leur arrestation, les deux suspectes sont remises en liberté provisoire par le parquet d’Oyem en présence des parents et en l’absence des enquêteurs. Une décision qui laisse les enquêteurs perplexes et soulève des questions dans l’opinion publique : comment expliquer une telle indulgence face à une infraction aussi grave ? De quoi alimenter les discussions animées dans les bistrots de la capitale septentrionale.
Cet épisode rocambolesque illustre, à sa manière, l’imagination débordante des trafiquants pour échapper aux contrôles. Mais il met aussi en lumière les défis croissants liés au trafic transfrontalier entre le Cameroun et le Gabon, où les substances prohibées se glissent littéralement partout, même là où on les attend le moins.
En attendant, la trouvaille de Meyo-Kyè s’ajoute au palmarès des arrestations mémorables. Reste à savoir si cet acte insolite suffira à éveiller une mobilisation plus ferme contre ce fléau. Une chose est sûre : les gendarmes garderont désormais un œil encore plus attentif… même sur les objets les plus anodins.
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