Stratégie politique

Présidentielle gabonaise : le black-out électoral, l’arme atomique d’Ali Bongo pour un 3e mandat

Présidentielle gabonaise : le black-out électoral, l’arme atomique d’Ali Bongo pour un 3e mandat
Présidentielle gabonaise : le black-out électoral, l’arme atomique d’Ali Bongo pour un 3e mandat © 2023 D.R./Info241

Le black-out électoral imposé par le gouvernement d’Ali Bongo depuis ce samedi soir se poursuit sans condamnation de la communauté internationale. En effet, cette 11e présidentielle de l’histoire du pays restera dans les annales de notre histoire. C’est la première qui ait été organisée sans le moindre observateur international ni ceux de l’Union africaine encore moins ceux de l’Union européenne. Ali Bongo candidat à un 3e mandat, ayant fait le choix avec son gouvernement de pas inviter à la fête les regards indiscrets.

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La présidentielle gabonaise de l’année 2023 a déjà tout d’historique. Les autorités gabonaises ont tout fait pour ne pas accréditer le moindre journaliste étranger pour suivre en toute impartialité la période pré-électorale, électorale et même post-électorale. A y regarder de près le black-out électoral en place depuis ce samedi soir, répond à une stratégie gouvernementale plus globale rondement et âprement préparée.

Ali Bongo votant samedi dernier à Libreville

Comment comprendre qu’aucun observateur international n’ait été autorisé à venir accréditer du bon déroulement des opérations électorales ? Où est donc passé l’Union africaine et les nombreuses organisations de droit de l’homme pour jouer les arbitres de cette joute électorale à un tour ? Qui a pris la décision de les écarter ? A qui profite cette absence et pour quels objectifs ? Autant de questions qui ne désignent qu’un seul responsable : le gouvernement gabonais.

Le black-out électoral était bien sur ses tablettes et les raisons évoquées sur l’apparition de fake-news est l’excuse mal trouvée pour justifier la coupure d’internet à 2 millions de gabonais et opérateurs économiques. Tout se passe comme si la question des résultats de la présidentielle surplombaient même l’activité économique au point d’en faire une raison d’Etat. Un pays coupé depuis 3 jours du reste du monde, au nom d’un 3e mandat hypothétique d’un Ali Bongo qui ne veut aucune ombre au tableau.

@info241.com
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