Renaissance du PDG : Ali Bongo déjà victime d’un énième coup d’Etat à la tête de son propre parti ?
Les jours ne cessent de s’assombrir pour Ali Bongo. Après avoir été chassé du pouvoir que détenait sa famille depuis 56 ans, voilà que le Distingué camarade président (DCP) du Parti démocratique gabonais (PDG) semble boudé par ses anciens militants. Pour preuve, il a été totalement exclu des réunions engagées depuis ce mercredi tendant à faire renaitre l’ancien parti unique de sa chute brutale du pouvoir.
Renversé par l’armée gabonaise, Ali Bongo qui certes n’a pas fini en prison comme son fils aîné et son épouse, n’est pas pourtant le gabonais le plus heureux du monde. Sa déchéance est telle qu’il ne dirige même plus le parti fondé par son père et dont il avait hérité à sa mort pour garder la main sur les destinées du Gabon. Depuis le coup d’Etat du 30 août, il semble répudié de toute part y compris au PDG.
Une vue des « sages » présents à cette réunion bilan de la transition
Ce mercredi, le secrétariat exécutif de son parti pourtant placé sous sa coupole, a initié une réunion avec le comité des sages sans son aval encore moins sa présence. Officiellement, il s’agissait de faire le bilan des 2 mois d’intérim du parti. En effet, depuis sa chute du pouvoir présidentiel, son parti est désormais sous l’intérim du secrétaire général intérimaire Luc Oyoubi. Une décision qui semble avoir été prise là encore sans l’avis de l’ancien homme fort des militants du PDG.
Malgré qu’il soit libre de ses mouvements, Ali Bongo n’a pour autant pas retrouvé la présidence de son parti dont les statuts sont pourtant assujettis à son seul bon vouloir. Il semble que ses militants aient finalement enfin pu reconnaitre sa mauvaise santé qui ne l’a pas quitté depuis son AVC du 28 octobre 2018. Tous ne veulent plus se faire diriger par un invalide. Confirmant ainsi la supercherie entretenue depuis 5 ans au sommet de l’Etat.
Ali Bongo n’est plus le champion dont se vantait chaque membre du PDG lors de la présidentielle annulée d’aout dernier. Il est officiellement reconnu comme un homme malade. Un malade dont personne n’écoute plus la voix. D’où le second coup d’Etat qu’il subit depuis plus de deux mois dans sa propre formation politique dont les cadres songent à leur avenir. Et surtout à survivre à la transition imposée par les militaires du CTRI. Une preuve de la dévotion qu’ils avaient réellement pour leur ancien président adoré, déchu de tous !
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