Sénatoriale à Mandji : l’impasse électorale entre les candidats PDG et UDB perdure malgré le 3e tour !
Le bras de fer se poursuit aux sénatoriales partielles dans lé département de Ndolou (Ngounié, centre du Gabon). À l’issue du vote de ce samedi 6 décembre, organisé pour un troisième tour reprogrammé à la suite d’une décision de la Cour constitutionnelle, aucun des deux candidats n’a réussi à se départager. Le scrutin s’est à nouveau soldé par une parité parfaite : 17 voix pour chacun. Une situation qui prolonge une impasse déjà constatée lors des deux premiers tours, selon les informations rapportées par l’Agence gabonaise de presse.
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Le candidat du PDG, Jean Koumbi Guiyedi, et la candidate investie par l’UDB, Maryse Matsanga Mayila, restent donc à égalité. Le résultat confirme la solidité des camps en présence au sein du collège électoral. Il illustre aussi les limites d’un mécanisme de départage strictement arithmétique quand les rapports de forces sont figés. Un quatrième tour est désormais prévu ce dimanche.
La Commission départementale renvoie à la CNOCER
Face à ce nouveau résultat de parité, la Commission électorale départementale a décidé de s’en remettre à la Commission nationale et des consultations électorales (CNOCER). Son rôle ne se limitant qu’à la lecture des résultats, elle transmettra donc le dossier à l’échelon supérieur. La séquence ouvre, de facto, une nouvelle phase d’attente institutionnelle. Elle place aussi la CNOCER et, potentiellement, la Cour constitutionnelle devant une équation inédite à résoudre.
Le tableau d’égalité entre les candidats
Cette répétition des scores renforce les interrogations déjà exprimées après les deux premiers tours. Dans l’opinion, certaines voix estimaient que le troisième tour ordonné par la plus haute juridiction ne pouvait pas produire un résultat différent des précédents. Pour ces observateurs, une issue pourrait désormais se dessiner en dehors du simple mécanisme du vote. En tout état de cause, la Cour devra encore trancher pour sécuriser la suite du processus.
Une parité qui interroge la mécanique de départage
À Mandji-Ndolou, le duel PDG-UDB met en scène une configuration rare par sa stabilité numérique. Trois tours, trois égalités, et un système qui tourne à vide tant qu’aucune voix ne bascule. Cette situation confère un poids accru aux arbitrages institutionnels à venir. Elle pourrait aussi inviter à réfléchir aux mécanismes de départage prévus dans des cas limites.
En attendant le scrutin de ce dimanche, l’administration électorale reste suspendue à une issue qui permettrait de clore ce dossier. À défaut, une nouvelle intervention de la Cour constitutionnelle pourrait s’imposer. L’objectif affiché demeure la continuité du processus et la sécurisation du cadre électoral. Mandji-Ndolou s’impose ainsi, malgré elle, comme l’un des laboratoires politiques les plus scrutés de cette fin d’année électorale.
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