Le dialogue politique initié par Ali Bongo est désormais à sa phase politique depuis quelques semaines. Une phase qui rime comme celle citoyenne avec perdiems et autres gros sous décaissés par le Trésor public gabonais. Quelque peu laissés pour compte et après avoir donnés de la voix, les différentes délégations perçoivent depuis cette semaine leurs précieux perdiems liés à leur participation. Ce qui ne les empêche pas d’en contester le montant.
Ils sont officiellement 200 participants à prendre part à la phase politique du dialogue d’Ali Bongo qui se tient depuis deux semaines dans les locaux du stade de football d’Agondjé à Libreville. Outre les joutes verbales qui ont lieu quotidiennement dans les 4 commissions, l’épineuse question des perdiems a failli freiner les ardeurs des participants des deux camps surtout celui de l’opposition.
Ces inquiétudes ont donc été levées cette semaine avec le paiement effectif de leurs perdiems couvrant leurs frais de participation à ces assises qui devraient se terminer sur le papier, la semaine prochaine. Dès ce mardi, les participants de la majorité et de l’opposition ont pu donc toucher leurs perdiems. Une somme tout de même jugée modique par les participants, au regard disent-ils, du travail qu’ils abattent dans les commissions où se décident l’avenir politique et social du pays.
Même si le montant perçu n’a pas filtré dans la presse, il est clair que celui-ci n’est pas à la hauteur des « aspirations » des participants qui ont vu ceux de la phase citoyenne toucher entre 500.000 et 2 millions pour avoir daigné faire des propositions que devraient amender la phase purement politique. Dur, dur de dialoguer dans ces conditions, d’autant que beaucoup de participants ont du trahir leur formation politique pour se retrouver à Agondjé !
@info241.com