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Discours de candidature : Oligui Nguema rappelle le bilan laissé par le régime déchu aux gabonais

Discours de candidature : Oligui Nguema rappelle le bilan laissé par le régime déchu aux gabonais
Discours de candidature : Oligui Nguema rappelle le bilan laissé par le régime déchu aux gabonais © 2025 D.R./Info241

Lors de son allocution lundi à la Cité de la démocratie annonçant sa candidature à la présidentielle du 12 avril, le président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’ancien régime d’Ali Bongo. De nombreuses critiques ont émaillé son discours, mettant en exergue la gestion jugée défaillante du pays avant la transition.

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Dès le début de son allocution, Oligui Nguema a dénoncé les failles structurelles laissées par ses prédécesseurs : "Lors de notre prise de pouvoir, nous avons trouvé un pays en difficulté structurelle. Nos richesses n’ont longtemps profité qu’à quelques-uns, laissant le peuple dans la précarité". Il a ainsi mis en avant la mauvaise redistribution des ressources nationales sous l’ère Bongo.

Une dette accablante et des infrastructures laissées à l’abandon

Parmi les reproches les plus marquants, l’actuel chef de l’État a souligné le lourd héritage financier du Gabon : "J’ai payé par anticipation l’eurobond de 370 milliards de francs CFA, une dette héritée de l’ancien régime. Tout comme je continue à payer leur dette publique de 7 500 milliards de francs CFA". Une critique implicite mais cinglante envers l’ancienne administration, accusée d’avoir plombé les finances du pays.

Un autre moment de son discours

Il a également fustigé l’état des infrastructures laissées à l’abandon, citant la reconstruction de la Cité de la Démocratie, qu’il présente comme un symbole de renouveau : "Cette belle Cité de la Démocratie que vous voyez ici avait été dynamitée et détruite il y a 15 ans par l’ancien régime".

Un appel à la rupture avec le passé

Enfin, Oligui Nguema a appelé les Gabonais à tourner la page d’un système qu’il juge obsolète : "Nous devons viser encore plus haut, rêver plus grand et travailler dur pour sortir notre pays de cet état. En sept ans, personne ne sera oublié".

Ce discours offensif, bien que n’attaquant jamais directement Ali Bongo, a clairement dessiné une ligne de rupture avec l’ancien pouvoir. Alors que la campagne présidentielle va désormais s’intensifier, ces critiques marquent une stratégie assumée : celle d’un leadership en opposition franche avec l’héritage politique du passé.

@info241.com
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